LES TELESCOPES S'ASSEMBLENT POUR REPOUSSER LES FRONTIERES DES AMAS DE GALAXIES

Ces deux amas de galaxies font partie du projet "Frontier Fields" qui obtient de longues observations avec plusieurs télescopes.

Les amas de galaxies sont importants car ils sont les plus grandes structures de l'Univers maintenues ensemble par la gravité.

Ces deux objets sont des sites où plusieurs amas de galaxies sont en collision... Lire la suite.

Crédit photo : © X-ray: NASA / CXC / SAO / G.Ogrean et al .; Optical: NASA / STScI; Radio: NRAO / AUI / NSF /¤¤/ Communiqué photo de Chandra X-ray observatory.

HUBBLE BAT LE RECORD DE DISTANCE COSMIQUE

En poussant le télescope spatial Hubble NASA / ESA à ses limites les astronomes ont brisé le record de distance cosmique en mesurant la distance à la galaxie la plus éloignée jamais vue dans l'Univers. Cette galaxie existait seulement 400 millions d'années après le Big Bang et offre de nouvelles perspectives sur la première génération de galaxies. Ceci est la première fois que la distance d'un objet si loin a été mesurée à partir de son spectre, ce qui rend la mesure extrêmement fiable. Les résultats seront publiés dans l'Astrophysical Journal.

En utilisant le télescope NASA / ESA Hubble une équipe internationale d'astronomes a mesuré la distance à cette nouvelle galaxie, nommé GN-z11. Bien que très faible, la galaxie est exceptionnellement lumineuse compte tenu de sa distance de la Terre. La mesure de la distance de GN-z11 fournit une preuve supplémentaire forte que les autres galaxies inhabituellement vives dans les images antérieures de Hubble sont vraiment à des distances extraordinaires, montrant que nous nous rapprochons sur les premières galaxies qui se sont formées dans l'Univers... Lire la suite.

Crédit photo : © NASA et ESA, et P. Oesch (Université de Yale). /¤¤¤/ Communiqué N° heic 1604 de spacetelescope.org.

ROSETTA : REVELATION SUR L'ÂGE DES COMETES

Les glaces enfouies à l’intérieur de Tchouri se trouvent essentiellement sous forme cristalline comme l'a mis en évidence une équipe qui a comparé les observations réalisées avec l’instrument Rosina de Rosetta avec les modèles créés en laboratoire. Elles seraient donc issues de la nébuleuse primitive où s’est formé le Système solaire, et non du milieu interstellaire. Les résultats de ces recherches sont en accord avec les scénarios de formation des planètes géantes et de leurs satellites.

La sonde Rosetta, qui escorte 67P/Churyumov-Gerasimenko alias Tchouri depuis août 2014, nous dévoile peu à peu les secrets des comètes. La mission européenne a permis de trancher une question vieille de plusieurs décennies : la nature des glaces de ces astres considérés comme des « fossiles » du Système solaire primitif. Deux grandes hypothèses s’affrontaient jusqu’à présent : celle d’une glace cristalline, où les molécules d’eau sont arrangées de manière périodique, et celles d’une glace amorphe, où les molécules d’eau sont désordonnées. Un problème rendu d’autant plus sensible par ses implications sur l’origine et la formation des comètes et donc de notre Système solaire.

C’est l’instrument Rosina (Rosetta Orbiter Spectrometer for Ion and Neutral Analysis) à bord de la sonde Rosetta qui aura permis à une équipe internationale pilotée par un chercheur du Laboratoire au sein de l’Institut Pytheas (CNRS, université Aix-Marseille) et comprenant également des chercheurs du laboratoire J.-L. Lagrange (OCA, CNRS, université Nice-Sophia-Antipolis) et du Centre de recherches pétrographiques et géochimiques (CNRS, université de Lorraine), avec le soutien du Cnes, de répondre à cette question... Lire la suite.

Crédit photo : © Esa, Rosetta, NavCam – CC BY-SA IGO 3.0. /¤¤/ Article du CNRS, paru sur Futura-Sciences.

UNE NOUVELLE VUE FROIDE DE LA VOIE LACTEE

Une mosaïque submillimétrique étonnante de la Voie Lactée capture un portrait de la poussière et de gaz froids tourbillonnant le long du plan galactique.

la poussière a une mauvaise réputation. Elle tapisse les trésors comme ce télescope d'enfance à gauche dans le grenier, et les nuages forment l'étoffe du linceul des bijoux célestes dans le centre de la Voie lactée. Mais les apparences peuvent être trompeuses. Les nuages de poussière qui ressemblent à du smog, (brouillard de pollution), sombre aux longueurs d'onde visibles brillent dans l'infrarouge grâce à la lumière des étoiles qu'ils ont volée.

En fait, la poussière cosmique annonce la formation d'étoiles, en aidant à la naissance des étoiles et de servir comme matière première pour de futures planètes. Les étoiles rendent la pareille en fabriquant la poussière à mesure qu'elles vieillissent, envoyant les particules fines, comme de la fumée dans l'espace par l'intermédiaire de vents stellaires. Lire la suite.

Crédit photo : © ESO / APEX / ATLASGAL consortium / NASA / GLIMPSE consortium / ESA / Planck. /¤¤¤/ Auteure : Monica Young, (Sky et telescopes).

DECOLLAGE ! LA MISSION EUROPEENNE VERS MARS LANCEE POUR CHERCHER DES SIGNES DE VIE

Prochain arrêt, Mars! Deux engins robotiques ont commencé un voyage de sept mois vers la planète rouge aujourd'hui (14 Mars), départ ensemble au sommet d'une fusée russe Proton-M du cosmodrome de Baïkonour au Kazakhstan à 05h31 HAE (0931 GMT et 15h31 heure locale du Kazakhstan).

Le vaisseau spatial - Trace Gas Orbiter (TGO) et un atterrisseur appelé Schiaparelli - constituent la première partie du programme en deux phases ExoMars, un projet russo-européen à la chasse aux signes de vie sur la planète rouge. La deuxième phase va lancer un rover de forage profond en 2018, si les horaires actuels sont respectés. [ Les ExoMars 2016 Mission: Une couverture complète ]... Lire la suite de l'article de Mike Wall, rédacteur principal à Space.com.

Crédit vidéo : © ESA via Space.com.