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Présentation

Comme son nom l'indique, ce lexique donne la définition des mots ou des notions et autres théories ou règles qui seront les plus couramment employés dans les articles. Ils seront classés par ordre alphabétique, mais une "ancre" sera placée à chaque définition de façon à ce que le clic du lecteur aboutisse directement sur celle du mot ou autre dont il cherche le sens. Ces définitions seront les plus précises possibles, mais aussi les plus simples possibles, car il ne s'agit pas d'un site pour professionnel, le webmaster ne l'étant pas et étant, tout au plus un amateur passionné.

Céphéide

Une céphéide est une étoile variable, géante ou supergéante jaune, de 4 à 15 fois plus massive que le Soleil et de 100 à 30 000 fois plus lumineuse, dont l'éclat varie de 0,1 à 2 magnitudes selon une période bien définie, comprise entre 1 et 135 jours, d'où elle tire son nom d'étoile variable. Elles ont été nommées d'après le prototype de l'étoile δ de la constellation de Céphée. L'étoile polaire est une Céphéide (du moins jusqu'en 1994 où il est apparu que son éclat était devenu stable sans qu'une explication ait pu être trouvée à ce changement)... Voir sur Wikipédia.

Etoile Wolf-Rayet, (WR)

Une étoile Wolf-Rayet (souvent abrégé en étoile WR) est une étoile chaude, massive et évoluée présentant un taux de perte de masse très élevé.

Source : Wikipédia.

Euler

Le télescope suisse Leonhard Euler a une ouverture d'un diamètre de 1,2 m (3,9 pi). Ce télescope réflecteur est installé à l' Observatoire de La Silla au Chili, pour l'Observatoire de Genève. Il est utilisé pour l'astronomie , et exécute l'échelle du sppectrographe Coralie pour rechercher des planètes.

Source : Wikipédia.

Naine jaune

En astronomie, une étoile de type G (appelée naine jaune) est une étoile appartenant à la séquence principale, de type spectral G et d'une masse comprise entre 0,8 et 1,2 fois la masse solaire. Ce type d'étoile représente environ 10 % des étoiles de la Voie lactée et le Soleil en est un exemple.

Les naines jaunes transforment dans leur cœur de l'hydrogène en hélium, par un processus de fusion nucléaire. Le mot « naine » utilisé pour désigner ces étoiles fait référence à leur classe de luminosité V.

Leur température de surface est comprise entre 5 000 et 6 000 °C environ, et leur couleur jaune vif, presque blanc. La durée de vie d'une telle étoile est d'environ 10 milliards d'années. À la fin de leur vie, ces étoiles se mettent à grossir démesurément, pour devenir des géantes rouges.

Nemesis

Némésis, ou Sol B en nom systématique, est le nom donné à un hypothétique compagnon du Soleil formant avec celui-ci un système binaire à très longue période.

Ce compagnon serait une étoile très peu lumineuse, voire une naine brune non détectée à ce jour.

Son orbite serait très excentrique, amenant celui-ci à s'approcher assez près du Soleil à chaque révolution (d'une durée d'environ 26 millions d'années). La proximité du compagnon causerait alors des perturbations dans le Nuage d'Oort, amenant un certain nombre de comètes s'y trouvant à plonger vers le Système solaire interne. Cet afflux de comètes dans la région où sont situées les planètes donnerait lieu à des risques accrus de collision entre ces comètes et la Terre, et pourrait être responsable d'une grande partie des grandes extinctions des espèces vivantes.

L'autre hypothèse serait une géante gazeuse 4 fois plus grosse que Jupiter qui occuperait cette orbite nommé Nibiru

Source : wikipédia

Parsec

Le parsec (symbole pc) est une unité de longueur utilisée en astronomie. Son nom vient de la contraction de « PARallaxe-SEConde ».

Le parsec est défini comme étant la distance à laquelle une unité astronomique (ua) sous-tend un angle d’une seconde d'arc. Un parsec vaut 3,085 677×1016 m, soit environ 206 265 unités astronomiques ou 3,2616 années-lumière.

Gaia

Gaia est une mission spatiale astrométrique, consacrée à la mesure de la position, de la distance et du mouvement des étoiles, développée par l'Agence spatiale européenne (ESA). Le projet est retenu en 2000 comme pierre angulaire du programme scientifique Horizon 2000+. Le satellite Gaia est lancé avec succès le 19 décembre 2013, pour une mission de cinq ans. Il prend la suite du satellite Hipparcos, lancé en 1989, qui a brillamment démontré les capacités des engins spatiaux dans le domaine de l'astrométrie. Gaia a pour objectif de mesurer les caractéristiques de plus d'un milliard d'objets célestes (étoiles, astéroïdes, galaxies, etc.) jusqu'à la magnitude 20. Les données collectées devraient améliorer nos connaissances concernant la structure, la formation et l'évolution de la Voie lactée, mais également apporter des contributions significatives dans les domaines scientifiques traitant des planètes extrasolaires, du système solaire, des galaxies extérieures ainsi qu'en physique fondamentale.

Gaia est un satellite d'environ 2 tonnes qui utilise, pour effectuer ses mesures, deux télescopes formant des images se superposant sur un plan focal commun, constitué par 106 capteurs CCD de 4 500×1 966 pixels. Ceux-ci se répartissent entre trois instruments : un instrument astrométrique dédié à la mesure de la position et du déplacement des étoiles, un instrument spectrophotométrique qui mesure l'intensité lumineuse dans deux bandes spectrales et un spectromètre à haute résolution qui doit permettre notamment de calculer la vitesse radiale des objets observés les plus lumineux... Lire la suite

Astérisme

En astronomie, un astérisme est une figure remarquable dessinée par des étoiles particulièrement brillantes1,2. En général, ces étoiles ne sont liées ni par une interaction gravitationnelle significative3, ni par une gestation commune, ce qui fait d'un astérisme un objet céleste plutôt arbitraire et subjectif4. C'est souvent sur la base d'astérismes que les civilisations ont imaginé leurs constellations, bien qu'un astérisme puisse aussi bien former une partie d'une constellation qu'être constitué d'étoiles appartenant à plusieurs constellations différentes

Un astérisme peut occuper une région suffisamment vaste du ciel pour être bien identifiable à l'œil nu : le Triangle d'été, par exemple, s'étend sur plus de 30 degrés (°). Parmi cette catégorie, on trouve les figures caractéristiques qui nous permettent, au fil des saisons, de localiser les constellations les plus célèbres : Grand et Petit Chariots pour la Grande Ourse et la Petite Ourse, petit parallélogramme pour la Lyre, « W » de Cassiopée, etc... Lire la suite

Astéroïdes troyens

En astronomie, un troyen est un astéroïde dont l'orbite héliocentrique est en résonance de moyen mouvement 1:1 avec celle de la planète Jupiter, et qui est situé à un des deux points stables de Lagrange, L4 ou L5, du couple Soleil-Jupiter, c'est-à-dire se trouve à 60° en avance ou en retard sur l'orbite de celle-ci.

Par analogie, un troyen est un objet dont l'orbite héliocentrique est en résonance de moyen mouvement 1:1 avec celle d'une planète du Système solaire autre que Jupiter et qui est situé à un des deux points stables de Lagrange L4 ou L5, du couple Soleil-planète... Lire la suite

Résonance orbitale

La résonance orbitale est, en astronomie, la situation dans laquelle les orbites de deux objets célestes A et B, en révolution autour d'un barycentre commun, ont des périodes de révolution T_{A} et T_{B} commensurables, c'est-à-dire dont le rapport T_{A}/T_{B} est un nombre rationnel. C'est un cas particulier de résonance mécanique qui est aussi appelé résonance de moyen mouvement2. La résonance orbitale est couramment notée n:p où n et p sont deux nombres entiers naturels.

Par exemple, dans le Système solaire, la planète naine Pluton est en résonance 2:3 avec la planète Neptune, c'est-à-dire que Pluton effectue deux révolutions autour du Soleil pendant que Neptune en réalise trois. Cette résonance est stable : une perturbation de l'orbite de Pluton serait corrigée par l'attraction de Neptune... Lire la suite.

Écliptique

D'un point de vue géocentrique, l’écliptique est le grand cercle représentant la projection, sur la sphère céleste, de la trajectoire annuelle apparente du Soleil vue de la Terre.

Du point de vue héliocentrique, il s’agit de l’intersection de la sphère céleste avec le plan écliptique (plan géométrique contenant l’orbite de la Terre autour du Soleil).

Le plan de l'écliptique est le plan de référence du système de coordonnées célestes dit système de coordonnées écliptiques... Lire la suite.

Astéroïde Cométaire

Un astéroïde cométaire est un objet d'abord catalogué comme astéroïde, puis à la suite de la mise en évidence par l'observation d'une activité cométaire, catalogué comme comète périodique mais sans pour cela perdre son statut d'astéroïde.

Héliosismologie

L'héliosismologie est la discipline de l'astrophysique qui étudie les modes de vibration du Soleil.

C'est en 1960 que des pulsations extrêmement faibles du Soleil d'une période de 5 minutes ont été mises en évidence pour la première fois par Robert B. Leighton, par mesure de vitesse Doppler. Elles provoquaient des déplacements de la photosphère à des vitesses de plusieurs km/s.

Il faudra attendre la décennie suivante pour que trois chercheurs, Roger Ulrich, Robert Stein ainsi que John Leibacher émettent l'hypothèse que ce phénomène pourrait avoir comme origine le déplacement d'ondes acoustiques depuis la zone de convection du Soleil. D’autres observations seront réalisés par des stations d'observations ainsi que des télescopes au sol supplémentés par des missions spatiales spécialement dédiées (Observatoire solaire et héliosphérique), vinrent confirmer ultérieurement à la fois cette découverte et la théorie via la vérification de ses prédictions. Les propriétés de ces oscillations dépendant des variations des conditions physiques et des mouvements de l’intérieur stellaire, la sismologie stellaire offre la possibilité de sonder une étoile de la même manière que les séismes renseignent les géophysiciens sur la structure du globe terrestre...Lire la suite sur Wikipédia.

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